Le centre d’une planète dont les habitants ont, a priori, disparu est occupé par un labyrinthe. Véritable chef-d’oeuvre d’ingéniosité en matière de pièges, d’une complexité démoniaque, ce monument constitue un barrage inviolable qui protège le coeur de la cité. Pourtant un homme se trouve au centre de ce dédale.

Un court roman de SF intelligent et original, une belle réflexion sur l’homme et ses travers. Même si ce livre possède un côté “aventure” assez plaisant, nous sommes ici bien loin du space opera. La SF sert une réflexion psychologique et sociologique d’où l’Homme ne sort pas grandi.


Robert Silverberg, L’homme dans le labyrinthe, traduit par Michel Rivelin, J’ai Lu, 2003, Amazon.