Je viens de terminer Bookhunter et ma déception est à la mesure de mon enthousiasme initial. Vous allez comprendre. Je trouvais l’idée du livre géniale. Une police des bibliothèques traquant les voleurs de livres. De plus, en feuilletant quelques pages, à moins d’être complètement réfractaire à ce style, on tombe sous le charme des dessins rehaussés par de belles couleurs sépias. Leur simplicité et leur dynamisme font merveille pour donner quelque chose de très moderne et très convaincant.

Mais ça n’a pas fonctionné pour moi, je suis resté complètement en dehors de l’enquête. J’ai pourtant apprécié, en plus des dessins, le décalage des dialogues façon Les experts dans l’environnement feutré des bibliothèques et l’érudition de l’auteur dans le domaine de la bibliophilie. Ces points forts n’ont pas suffi.


Jason Shiga, Bookhunter, Cambourakis, 2011, 147 p, Amazon.