Quelle ne fut pas ma surprise en ouvrant cet oeuf de Pâques de découvrir Jésus sur la croix. Je n’y étais pas préparé. Les oeufs de Pâques sont tellement ancrés dans notre culture – merci Kinder –, et j’ai tellement lu T’choupi cherche les oeufs de Pâques1 que j’avais presque oublié que Pâques était avant tout la plus grande fête chrétienne. Bien, ce livre est là pour nous le rappeler et rafraîchir nos mémoires perverties par la société de consommation.

En lisant l’histoire une première fois, je dois avouer que je n’ai pas compris le rapport entre l’oeuf, la grotte, Jésus sur la croix et les enfants qui cherchent les oeufs dans le jardin. Il est vrai que je suis un profane au sens premier du terme. Heureusement que le texte de la dernière page était là pour éclairer ma lanterne. Ce texte, qui égratigne au passage l’exploitation de la fête de Pâques à des fins mercantiles, m’a donné des clés pour mieux comprendre cette célébration.

J’étais très enthousiaste en recevant ce bel oeuf décoré à la russe, mais, vous l’aurez compris, je suis un peu plus mesuré sur le fond.

Je remercie les éditions Salvator ainsi que Babelio de m’avoir fait parvenir ce livre dans le cadre du programme Masse critique.


Emmanuelle Rémond-Dalyac et Emmanuelle Tchoukriel, Joyeuses Pâques, Salvator, 2014, Amazon.


  1. Thierry Courtin, T’choupi cherche les oeufs de Pâques, Nathan, 2006, 20 p, Amazon↩︎