Pour préparer la sortie de son nouveau livre Les Éclats qui doit paraître au printemps, j’ai eu envie de me plonger dans le seul livre de Bret Easton Ellis que je n’avais pas encore lu, Zombies. C’est une originalité dans son oeuvre car il s’agit du seul recueil de nouvelles qu’il a publié. Dès les premières histoires on est en terrain connu, Los Angeles et sa Mulholland Drive, Palm Springs, le désert et évidemment Camden l’université de fiction située dans le New Hampshire.

La vie à L.A. a quelque chose de luxueux et de magnifique. C’est comme ça que j’ai envie de vivre pour toujours. Chaque jour, il y a une nouvelle aventure, une personne nouvelle à rencontrer, des choses nouvelles à voir chaque soir.

Les histoires qui composent ce recueil sont diverses mais les personnages qui les peuplent on des points communs. Ils sont riches – ou plutôt très riches – consomment de l’alcool, de la drogue et des médicaments – de préférence en grande quantité et en même temps – et son, au mieux, névrosés. Ensuite, on retrouve les thèmes habituels de l’auteur qui vont de l’oisiveté à l’horreur – il y a même une nouvelle mettant en scène des vampires. En les lisant, on pense évidemment à ses autres livres qui semblent se trouver là en germe ou en version condensé. Comme souvent avec les recueils de nouvelles, le niveau est inégal, j’ai aimé certaines histoires et détesté d’autres. Me voilà prêt, après cette révision en accéléré pour aborder son nouveau livre.


Ellis, Bret Easton. Zombies. Traduit par Bernard Willerval, 10 X 18, 1998.