Simon Hureau nous raconte dans l’Oasis son expérience de réhabilitation – et plus que ça – d’un jardin d’agrément et d’un potager au pied de sa maison. Il prône le naturel, les recettes simples sans traitement, en collant au plus près de la nature.

Pour moi, le jardin doit rester cette sorte de quête permanente d’équilibre entre le faire et le laisser-faire, entre le dompté et le sauvage, entre le désiré et l’incontrôlable, entre l’artificiel et le naturel.

Plutôt prélever dans la nature, bouturer, échanger que d’acheter en jardinerie – je partage cette idée. Au travers de cette expérience on suit sa montée en compétences, il acquiert au fil du temps des connaissances précises forgées sur l’expérience et manifestement complétées par des recherches. Le jardin n’existe pas sans ses habitants, oiseaux, petits mammifères, batraciens, reptiles et surtout insectes – désolé si j’ai oublié quelqu’un. Tout ce petit monde est mis en image et détaillé un peu à la façon des anciennes planches de biologie.

J’avoue m’être beaucoup inspiré de certaines de ses idées et même utilisé, pour créer un verger, les mêmes types de plans sur lesquels figurent schématiquement (des ronds de couleur) les différentes essences.

P.-S.: Merci à Jérôme ainsi qu’à Mario et Lydie pour ce cadeau.


Simon Hureau. L’Oasis. Dargaud, 2020.