Le héros discret est le premier livre de Mario Vargas Llosa que je lis et ce ne sera pas le dernier. Même s’il ne s’agit pas de l’un de ses grands livres qui sont souvent plus anciens, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. L’auteur nous invite à suivre en parallèle les déboires de deux protagonistes confrontés à des maîtres chanteurs. La prose du prix Nobel de littérature est très fluide, très simple et agréable à lire. J’ai ressenti un réel plaisir à chaque fois que j’ai repris la lecture, une sorte de réconfort à me replonger dans cet univers.

Tout au long de la lecture, j’ai beaucoup pensé à une comédie humaine, une filiation balzacienne dans l’observation des personnages, la mise en lumière de leurs qualités et de leurs faiblesses et le tout avec un petit sourire en coin, un petit côté moqueur qui en fait tout le charme. Un charme rehaussé pour moi par celui propre à l’Amérique du Sud car elle se déroule dans le pays de son auteur, le Pérou, entre Lima, la capitale, et Piura une capitale régionale. J’ai été à ce point enthousiasmé par cette lecture que j’ai mis la main à la bibliothèque sur un autre livre récent de l’auteur, je m’attaquerai certainement ensuite à ses classiques qui figurent dans les deux tomes de la Pléiade.


Mario Vargas Llosa. Le héros discret. Gallimard, 2015.