Iron , Ou la guerre d'après
Dès les premières pages le lecteur est plongé dans une ambiance. Un mélange à la fois sombre et froid assez intriguant, mais très marqué. Ce n’est pas seulement la couleur qui est à l’origine de cette réussite. La mise en page innovante, la circonspection dans les dialogues et le découpage y sont aussi pour beaucoup. L’ensemble fonctionne très bien et l’immersion est totale. Depuis La Fontaine – et peut-être avant – les animaux ont été utilisés par les hommes pour dénoncer les travers de leurs semblables. Ici ce ne sont pas des animaux mais des êtres anthropomorphes qui sont mis en scène. Ils sont les acteurs d’une guerre civile et de ce que l’on pourrait qualifier soit de résistance ou de terrorisme selon le côté où l’on se trouve – on va donc dire résistance. Ces éléments d’ordre politique viendront, comme toujours, impacter des relations familiales et amicales. ...