Le Complexe d’Eden Bellwether
De la pluie, des vestes de Tweed, du sherry, des étudiants fortunés, ça fleure bon le campus novel. Ces étudiants brillants attirés par le surnaturel ou le mystère m’on remémoré une lecture coup de coeur qui remonte à quelques années, Le maître des illusions. Alors un peu de circonspection, ne nous emballons pas, j’avais adoré ce livre qui a fait la réputation de Donna Tartt, mais cette lecture remonte à quelques années – l’engouement de la jeunesse c’est quelque chose. J’ai malheureusement perdu depuis bien longtemps cet enthousiasme naïf et bien failli arrêter la lecture à plusieurs reprises. Si les interminables descriptions font partie du charme, j’ai eu la désagréable impression que le livre aurait pu, sans ce remplissage, largement tenir en 300 pages. La narration est linéaire et les personnages secondaires ne sont pas exploités alors que la relation amoureuse occupe une place démesurée. ...