Light Yagami, un lycéen de 17 ans, trouve dans la cour de son école un carnet manifestement perdu. Ce carnet porte la mention “Death Note” sur la couverture et contient, en première page, une liste d’instructions. Light peine à le croire mais la première règle est pourtant suffisamment claire:

La personne dont le nom est écrit dans ce cahier meurt

Il ne va pas tarder à réaliser ses premières expérimentations qui vont s’avérer concluantes. L’ancien propriétaire de ce carnet est un dieu de la mort nommé Ryûk qui l’a égaré, volontairement ou involontairement, dans le monde des humains. Les agissements de Light ne vont pas passer longtemps inaperçu et il va vite trouver sur sa route un adversaire à sa mesure en la personne de l’étrange L.

Au delà de l’intrigue et du scénario addictif, ce manga propose une vraie réflexion sur le bien et le mal, le châtiment divin. Peut-on donner la mort même si c’est dans l’objectif de créer un monde meilleur ? Le dessin est fin, détaillé et n’est jamais caricatural. Si le “character design” des dieux de la mort est un peu surprenant, celui des personnages est très réussi. Un très bon manga dense, complexe et intelligent qui va mettre vos méninges à rude épreuve car le scénario est parfois vraiment tordu. Les fans d’action pourraient être déçus car la part belle est faite à la réflexion et à la déduction plutôt qu’à l’action pure.

La publication de la série est désormais terminée en France. Elle compte 12 tomes plus un tome consacré à la série et fournissant des explications sur les personnages. Ce qui reste assez raisonnable pour un manga.


Tsugumi Ohba et Takeshi Obata, Death Note, tome 1, Kana, 2007, 210 p, Amazon.