La petite poule a pondu son premier oeuf. Elle est toute fière et décide de le présenter à la fête aux oeuf. On y élit le plus bel oeuf. Pourtant, tout le monde tente de l’en dissuader. Ils la trouvent certainement naïve, mais se cachent derrière des bon sentiments en faisant mine de la préserver d’une grosse déception. Elle ne baisse pas les bras pour autant – enfin les ailes. Elle court, trotte et vole, se précipite à tel point qu’elle fait tomber son trésor dans la marre aux cochons. Et ce n’est que le début de ses mésaventures.

Le premier oeuf de Pâques est un très beau conte grâce auquel on apprendra deux choses essentielles – si l’on excepte la différence de prononciation, que tout adulte est censé maîtriser, entre le singulier et le pluriel du mot oeuf. Deux choses donc, la première est qu’il ne faut pas se laisser décourager par les autres et croire toujours en soi, en la jeunesse, en l’optimisme. Qu’ils soient mal intentionnés ou pas, certains n’apprécient pas la réussite des autres surtout lorsqu’ils bousculent les codes ou les règles établies. La seconde est la réponse à la question suivante :

Pourquoi les oeufs de Pâques sont-ils si joliment décorés ?


Zémanel et Amélie Dufour, Le premier oeuf de Pâques, Flammarion, coll. « Père Castor », 2010, 24 p, Amazon.