Encore du très très bon. Un cran au dessus du #2. Des moments d’anthologie que les trentenaires se remémoreront avec plaisir: les années 80, le Tang, la Belle des champs et autres joyeusetés. Mais, bien entendu, ce recueil ne se résume pas à ça. On retrouve les passages dédicaces, geek et le must, les énervements de l’auteur devenus désormais mythiques.

Les Notes de Boulet sont comme les fraises Tagada, quand on commence on a beaucoup de mal à s’arrêter. Ici cependant pas de risque d’indigestion, ce n’est que du bon. Vous pouvez vous laisser aller et, selon les tempéraments, tout lire d’une traite ou les savourer une à une, un peu chaque soir pour vous endormir le sourire au lèvres – ou ne pas réussir à dormir secoué par des crises de rire irrépressibles.

P.-S.: J’ai exhumé cet article de mes archives, j’aime toujours autant Boulet, je peux en parler aujourd’hui avec le même enthousiasme – et j’en reparlerai.


Boulet, Notes #3 : La viande, c’est la force, Delcourt, 2009, 221 p, Amazon.