C’est exactement le même schéma que dans Tamara Drewe. Sur le fond on est dans l’inspiration d’une oeuvre littéraire, cette fois c’est le grand Charles Dickens qui sert de modèle à Posy Simmonds et plus spécialement son livre Un conte de Noël et son célèbre personnage de Scrooge. Mais, là aussi, honneur aux dames et c’est une Cassandra Darke totalement amorale et misanthrope qui tient le rôle principal. Ce personnage central bien incarné est l’une des réussite du livre.

J’ai surtout remarqué ce satané portable. Elle passait son temps à le tripoter ou à prendre des photos stupides.

L’histoire n’est plus un vaudeville, mais un roman noir gentillet et second degré. Sur la forme, c’est le même principe qui est propre à Posy Simmonds, l’hybride entre roman et bande dessinée. Rien à dire de ce côté là, ce principe fonctionne toujours aussi bien et le dessin est parfait.

Malgré ces éloges, ce n’est pas un gros coup de coeur, je n’ai pas trop apprécié l’histoire. Je mets cette impression en demi-teinte sur le compte sur la lassitude liée à la lecture récente de Tamara Drewe – ce n’était pas une bonne idée d’enchaîner le deux. Cet avis est donc encore plus subjectif que d’habitude.


Simmonds, Posy. Cassandra Darke. Denoël, 2019.