Le grand vide
Le fait de poser les yeux sur cette BD ne laisse pas indifférent. La couverture interpelle, le livre est grand et épais et l’édition signée 2024 de très grande qualité (beau papier, reliure, etc.). Ensuite, en l’ouvrant on est happé par les dessins. De la couleur directe avec une palette de couleur restreinte (du bleu et du rouge), un style inimitable avec des perspectives à tomber, des pleines pages à couper le souffle – je mettrais bien une reproduction de l’immeuble de Mahel dans mon salon –, des effets inédits, tout en conservant un certain minimalisme – le grand écart réussi. La seule comparaison sur ce plan qui me vient à l’esprit est l’immense Asterios Polyp, même si ce n’est pas la même chose, j’avais ressenti un peu la même impression. ...