1Q84 T2
L’histoire démarrée dans le premier tome se poursuit – là, je viens d’écrire quelque chose de révolutionnaire. En même temps, il ne se passe pas des tonnes d’événements dans ce second volet et il ne matérialise aucun virage important dans la fiction mais plus une stagnation. Je pourrais – rassurez-vous je ne vais pas le faire – le résumer aisément en un paragraphe. Passé l’attrait de la découverte du premier tome, qui procédait à la mise en place de l’univers et des personnages, l’intérêt décline. La mise au second plan de l’action et de la ramification de l’histoire fait la part belle à des épisodes quasi contemplatifs. Ces moments de quiétude sont parfois appréciables notamment lorsque Tengo prépare ses repas. Murakami alterne alors entre une description très précise des préparatifs et des mets et la retranscription des pensées du jeune homme, concret contre abstrait. Pour cela, Murakami peut compter sur sa prose toujours aussi belle : ...