Au bout du 11ème volume des aventures du commissaire Adamsberg on a compris la mécanique des romans de Fred Vargas. Ce sont des enquêtes très décousues qui suivent une logique que même le commissaire – le seul en capacité de comprendre – a du mal à suivre. Il se laisse guider par son instinct. Il y a toujours la vie de la brigade avec ses personnalités bigarrées. Et enfin un élément étrange, souvent tiré d’une ancienne légende – ici la recluse –, sert de fil rouge.

Je serais bien en peine de classer cette aventure par rapport aux autres – je ne dirais cependant pas que c’est une des meilleures. On aime ou on aime pas – je comprends même que certains puissent être totalement allergiques à cette façon d’écrire. J’ai un petit faible pour le flou des enquêtes – celles qui se résolvent plus avec le cerveau droit que le gauche –, mais toujours à petite dose, en lire une de temps en temps me replonge dans mes propres souvenirs.


Fred Vargas. Quand sort la recluse. J’ai lu, 2018.