Star Wars T1

C’est l’évènement de ce début d’année à la fois pour les fans de Star Wars et pour les lecteur de comics. Une nouvelle série de la saga sort chez Marvel aux Etats-Unis en ce mois de janvier. Et on peut d’ores et déjà dire que le succès est au rendez-vous – j’imagine la pression qu’ont dû avoir les deux auteurs Jason Aaron (auteur) et John Cassaday (dessinateur). Plus d’un million d’exemplaires ont été écoulés, soit la meilleure vente depuis 21 ans et le Batman #500 (source). Le phénomène Star Wars n’est donc pas prêt de s’arrêter. Pourquoi ce succès ? Regardez, la couverture et vous comprendrez, il sont tous là ! Han Solo, Leia Organa, Luke Skywalker, Chewbacca, R2-D2 et C-3PO – et d’autres et puis des véhicules mythiques, mais chut. ...

18 janv. 2015 ·  BD

The Goon T1

Si vous n’êtes pas allergique aux zombies, à l’humour de bistrot, aux gangsters et à une bonne dose de violence gratuite, vous pouvez continuer la lecture de ce billet. Le Goon est une brute épaisse, une sorte de Hellboy chef de gang – le démon rouge fait d’ailleurs une apparition dans le tome 3 de la série. C’est donc un gangster tenant en respect une partie de sa ville. Il n’est pas du genre à se répendre en parole, il préfère de loin distribuer des bonnes dérouillées. Sa cible de prédilection est l’homme sans nom, le prêtre zombie qui lève des armées à partir de cadavres fraîchement déterrés. Malgré son caractère de mule, le Goon n’est pas un solitaire. Il ne sort jamais sans son pot Franky, sorte de petit teigneux à la Joe Pesci. Une fois les dettes perçues et les baffes distribuées ils retrouvent Spider, Merle et Steve le puant pour écluser quelques bières et taper le carton. Si malgré tous mes efforts vous n’avez pas perçu l’ambiance si particulière de la série, je vous livre un petit dialogue qui aura le mérite de clarifier les choses (C’est Franky qui démarre la conversation en s’adressant au Goon à propos d’un vampire qui vient de tenter de les attaquer) : ...

23 juil. 2011 ·  BD

Swap

Ce livre est celui d’un anti-héros prénommé Harvey. Il est le propriétaire d’un magasin de bande dessinées, aime beaucoup la bière et est donc un peu bedonnant. Il passe le plus clair de son temps à soupirer et à se lamenter – il me fait un peu penser au vendeur de comics avec catogan des Simpson. La principale cause de ses lamentations est un cuisant souvenir d’enfance. N’allez pas croire qu’il était la tête de turc de son école, non, bien au contraire, il faisait partie à l’époque – puisque ce n’est plus trop le cas désormais – du clan des branchés. Sa principale occupation était, comme tout membre de ce club, de tyranniser un élève surnommé “Bleeder”. Tout était donc pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’au jour où, comble des idées saugrenues, il a décidé de faire un échange avec ce souffre-douleur – d’où le titre du livre. ...

Le complot

Le pape de la BD outre atlantique a décidé de mettre son art au service de la bonne cause. Son but est de dénoncer l’odieux complot visant à attiser la haine envers le peuple Juif. Ce complot est basé sur la rédaction et la publication d’un document antisémite: Les Protocoles des Sages de Sion. Will Eisner nous raconte l’histoire de la création de ce document et s’interroge sur la façon dont ce pamphlet, si grossièrement fabriqué, a pu trouver et trouve encore aujourd’hui une audience auprès des plus crédules. C’est aussi une réflexion sur le terrible pouvoir des mots et de la propagande ravivé aujourd’hui par l’avènement d’Internet. Il est étonnant de voir que, malgré le fait que la supercherie ait été découverte et révélée par un journal de référence comme le Times dès les années 20, ce document ait été utilisé si souvent comme un terreau alimentant les haines raciales. La propagande anti juive d’Hitler y a plongé ces racines et il est encore utilisé et cité aujourd’hui comme référence par certains extrémistes. ...

14 févr. 2008 ·  BD