Le chemin des livres

Philippe le Guillou nous raconte dans ce petit livre son entrée en littérature. Il nous parle de la naissance de sa vocation et de sa passion pour les livres. Sa jeunesse en Bretagne durant laquelle il se rend vite compte qu’il n’est pas comme les autres. Ses années de khâgne qui ne seront pas ce que l’on pourrait s’imaginer. Ses respirations dans la petite librairie des Nourritures terrestre tenue par les soeurs Bertho. Sa rencontre déterminante avec Patrick Grainville. Sa passion pour quelqu’un qui sera comme lui enseignant, Louis Poirier alias Julien Gracq. Sa première maison d’édition, Mercure de France – bravo quelle fidélité. ...

Une fille, qui danse

Une fois n’est pas coutume, – et je vais faire plaisir à Olivier Mannoni, le traducteur de Martin Suter et ancien président de l’ATLF (Association des Traducteurs Littéraires de France), qui avait écrit un commentaire en réponse à mon billet consacré au Diable de Milan – je vais débuter cet article en parlant traduction. Dans Une fille, qui danse, c’est d’abord la virgule figurant dans le titre qui m’a interpelé lorsque j’ai observé la couverture. Ensuite, j’y ai repensé et me suis interrogé sur son sens lors de la lecture. Il semblait seulement faire écho à un épisode anecdotique du livre – après tout pourquoi pas. Lorsque j’ai reposé le livre une fois terminé, cette question du titre m’agaçait encore l’esprit et j’ai donc vérifié ce qu’il donnait dans sa version originale – cette fois, je savais sans le moindre doute qu’il s’agissait d’une traduction – : The sense of an ending. Il n’y a pas besoin d’être très doué en anglais pour s’apercevoir que ces deux titres n’ont rien à voir. Pour en parler qui est mieux placé que le traducteur lui-même, Jean-Pierre Aoustin, que nous avons la chance de lire sur le blog de l’ATLF – tiens nous y revenons, désolé j’ai coupé deux commentaires car je ne voulais pas trop en dévoiler sur l’intrigue : ...