Maudits soient les clichés, les stéréotypes et les poncifs et ce livre en est bourré. Les catholiques intégristes existent, mais ceux de ce livre cochent toutes les cases. S’il n’y avait qu’eux, il en va de même pour l’extrême droite et l’extrême gauche et même pour les gens du sud – même si ces derniers sont notoirement moins dangereux.

Sixtine ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire en entendant le fort accent du Sud-Ouest de Lydie. Un accent vivant, vibrant, intense. Bien sûr, tout cela est très vulgaire, mais aussi assez charmant.

Evidemment la Lydie en question est coiffeuse – la vraie cagole en somme. Trop c’est trop, aucun des personnages ne sonne vrai. Peut-être est-ce voulu, peut-être est-ce du second degré, mais je ne crois pas. Le scénario est lui aussi digne d’un mauvais téléfilm. Je suis assez surpris car j’avais cru entendre de bonnes critiques lors de la sortie de ce premier roman. Pourtant le sujet de l’intégrisme dans la religion catholique était intéressant à aborder.


Adhémar, Maylis. Bénie soit Sixitine. Julliard, 2020.