Est-ce un retour de Bastien Vivès à son meilleur niveau ? Sur le plan des dessins c’est indéniable, il semble avoir atteint un pallier sur lequel il évolue avec élégance. Il a un style bien a lui à la fois dans les dessins, dans la mise en page et dans ce choix du monochrome. Le tout est d’une élégance et d’une justesse rare, et ce Dernier week-end de janvier en est un exemple.

Sur le plan du scénario c’est parfois moins réussi, j’avais adoré Une soeur, mais j’étais complètement passé à côté du Chemisier. Ici je dirais que l’on est dans un entre deux. L’histoire se déroule dans l’univers de la bande dessinée, puisqu’elle a lieu au sein de son temple, la ville d’Angoulême, lors du festival annuel. La relation entre un auteur de BD et ses personnages est plutôt bien vue. Un hommage aux auteurs, à leur travail laborieux, à l’univers dans lequel ils évoluent et à leur imaginaire. Evidement, il y a en plus l’ambiance du festival du côté backstage avec ses rituels et ses références pour les auteurs. En conclusion une belle réussite.


Vivès, Bastien. Dernier week-end de janvier. Casterman, 2022.