Je possède ce Folio depuis que l’on m’a demandé de l’acheter dans le cadre des cours de Français au collège – ou au lycée. A l’époque, je ne l’avais pas lu, seulement certaines parties – le strict minimum. Depuis, de temps en temps, il se rappelait à moi et j’ai enfin sauté le pas.

Il n’y a pas de principes, il n’y a que des évènements ; il n’y a pas de lois, il n’y a que des circonstances : l’homme supérieur épouse les évènements et les circonstances pour les conduire.

Je comprends que l’ambiance glauque de la pension ne donne pas envie, mais il faut se plonger dans le roman pour apprécier tout le talent dont Balzac fait preuve pour faire vivre ses personnages. Ce n’est pas pour rien que son oeuvre porte le non de Comédie humaine, la nature humaine – souvent mauvaise – est au centre de son roman qui ressemble à une pièce de théâtre. Mais Balzac est aussi un narrateur drôle et plein d’ironie – aspect que je n’avais pas perçu en étant plus jeune – qui s’amuse avec les personnages qu’il décrit.

Cette lecture a été agréable, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette belle langue et à me plonger dans ce passé si bien rendu par ce genre de classiques. Je vais suivre le conseil de la préface – j’ai déjà quelques volumes qui n’attendent que moi.

Pour quelqu’un qui n’a jamais lu une ligne de Balzac, il n’y a pas à hésiter: il faut commencer par Le Père Goriot – et enchaîner sur Illusions perdues et Splendeurs et misères des courtisanes.


Balzac, Honoré. Le père Goriot. Folio, 1999.