Au départ, je me souviens très bien que je ne voulais pas acheter ce premier tome des Notes de Boulet. C’était l’époque où les blogueurs publiaient le contenu de leur site et je n’étais vraiment pas emballé à l’idée d’un nième blog imprimé sur papier. Je me rappelle très bien mon discours sur l’exploitation commerciale, les effets de mode, etc., etc. Boulet coupe d’ailleurs habilement l’herbe sous le pied de ses détracteurs en affichant clairement ses interrogations dès le début de la BD. Mais, ce jour là, un ami était là pour me convaincre et je l’en remercie car je suis devenu depuis un fidèle lecteur.

Si vous avez une trentaine d’années, que vous aimez les nouvelles technos, les BD, les dessins animés et surtout rigoler, ces Notes sont faites pour vous. Si vous n’aimez pas les trains en retard, vous faire prendre pour un bleu par les vendeurs de chez Surcouf – certains n’ont pas connu l’époque de Surcouf et des PC que l’on assemblait soi-même – et les gros lourds qui jouent du djembé dans les soirées, c’est encore mieux. Entre deux éclats de rire, vous pourrez admirer les superbes dessins de Boulet qui s’adonne à diverses expériences graphiques pour notre plus grand bonheur. Si vous n’êtes pas dans cette catégorie, vous allez quand même bien vous marrer et vous en mettre plein les yeux. C’est une de mes BD préférées et j’ai toujours l’un des tomes sur ma table de chevet, elles aident à oublier les tracas de la journée et à s’endormir un sourire au coin des lèvres.


Boulet, Notes #1 : Born to be a larve, Delcourt, 2008, 200 p, Amazon.