Ce livre est dans la même veine qu’Amalia, la tragédie du couple moderne lorsqu’il aborde le milieu de la quarantaine. Le constat est bien triste, un quotidien fatigant, lassant et déprimant. Que manque-t-il à ce couple pourtant relativement aisé, peut-être l’amour tout simplement ?

Même le personnage féminin est dessiné avec des rides et les traits tirés. Au Picault creuse le sillon de l’autofiction avec des thèmes récurrents autour du couple. Malgré quelques planches, notamment celles représentant la nature vers la fin de l’ouvrage, il semblerait qu’elle ait fait le tour du sujet. Il serait bon de passer à autre chose.


Picault, Aude. Moi Je, Quarantaine. Dargaud, 2025.