Je ne peux pas m’empêcher d’acheter chaque nouveau volume des Notes de Boulet et voici déjà le #9. Je ne m’en lasse pas, c’est certainement parce que je dois vieillir en même temps que lui. D’ailleurs je commence à trouver que c’est écrit un peu petit tout ça. Monsieur Boulet, il faudra bientôt adapter le format à son lectorat qui ne tardera pas à dépasser allègrement la quarantaine.

Est-ce que je continuerai à rire lorsqu’il se moque des types comme le passionné de Hard Rock ? Certainement, en tout cas, je l’espère. C’est vraiment dans ce registre sarcastique que je le trouve le meilleur, je partage souvent ses énervements, et ça fait du bien de savoir qu’un autre est aussi mauvaise langue que moi et qu’en plus il l’assume et ne se gène pas pour le dessiner.

J’ai déjà parlé des précédents opus, si cette petite introduction vous a mis l’eau à la bouche, allez donc faire un tour par ici : #1, #3, #4 et #8. Bonne(s) lecture(s).

Relecture

Je relis ce tome en 2020 et je prends toujours autant de plaisir. Je tombe sur une pépite que je n’avais pas relevé lors de ma première lecture. Lors d’un échange avec l’excellent Guillaume Long – il faudra que j’écrive quelque chose à son sujet – qui propose à Boulet de réaliser une recette de cuisine illustrée pour son blog À boire et à manger.

Mais je ne sais rien faire, et ton blog est lu par des intégristes qui s’entretuent pour savoir dans quel sens il faut découper le persil ou touiller la béchamel ! Tu veux m’envoyer affronter une un orchestre symphonique avec une flûte à bec et des moufles !


Boulet, Notes #9 : Peu d’or et moult gueule, Delcourt, 2014, 192 p, Amazon.