C’est l’apparition de Baba la voyante sur une présentation au travail qui m’a donné envie de lire Dragon Ball – c’est assez cocasse, mais l’anecdote est authentique. Je me suis alors mis en quête d’une édition à la hauteur de l’oeuvre et j’ai été comblé de découvrir l’existence de la Perfect Edition publiée par Glénat – elle se nomme Ultimate Edition dans d’autres pays. Elle propose un plus grand format que le format manga classique – disons le rapport entre un livre grand format et son édition en poche –, elle contient l’équivalent de deux tomes par volume, l’intégralité des pages en couleurs et de meilleures traductions. Bref de quoi à se plonger confortablement dans ces aventures.

Comme beaucoup de gens de ma génération, j’ai découvert l’histoire des sept boules de cristal sur un écran cathodique et depuis cette lointaine époque je n’ai jamais revu un épisode ni lu un seul manga. Je redécouvre donc cette histoire dans une version non censurée – celui que l’on connaissais sous le nom de Tortue Géniale, mais qui apparait ici sous son nom original de Kamé Sennin est un vrai pervers. C’est un mélange de découvertes et de réminiscences car mes souvenirs de cette époque sont lointains – par décence, je ne donnerai pas d’estimation en nombre d’années. Force est de constater que la série n’a pas pris une ride. Ce mélange d’humour, d’aventure et de combats dans un univers peuplé de personnages étranges fonctionne toujours aussi bien. Le manga doit en partie cette remarquable longévité au dessin d’Akira Toriyama que l’on reconnaît du premier coup d’oeil. Une mention spéciale pour le design néo-rétro et tout en rondeurs des véhicules de la Capsule corp.. Je me réjouis par avance d’avoir autant de tomes devant moi (34), c’est une lecture parfaite pour se détendre et passer un bon moment au sein d’un univers accueillant.


Toriyama, Akira. Dragon Ball perfect edition: Tome 01. Glénat, 2009.