Zombies

Pour préparer la sortie de son nouveau livre Les Éclats qui doit paraître au printemps, j’ai eu envie de me plonger dans le seul livre de Bret Easton Ellis que je n’avais pas encore lu, Zombies. C’est une originalité dans son oeuvre car il s’agit du seul recueil de nouvelles qu’il a publié. Dès les premières histoires on est en terrain connu, Los Angeles et sa Mulholland Drive, Palm Springs, le désert et évidemment Camden l’université de fiction située dans le New Hampshire....

Suite(s) impériale(s)

En terminant la lecture de ce livre, j’ai quasiment bouclé celle de l’intégralité de l’oeuvre de Bret Easton Ellis – à l’exception de son recueil de nouvelles Zombies. Suite(s) impériale(s) est donc la suite – le jeu de mot du titre n’existe que dans sa version française – de son premier roman Moins que zéro. C’est une sorte de Vingt Ans après ou un bal des tête à la Proust. Avec les années et leur vies disons dissolue, ils ont dérouillé – l’argent peut parfois s’avérer nocif....

Lunar Park

Il était question d’autofiction dans Yoga d’Emmanuel Carrère, mais c’était vraiment de la rigolade à côté de Lunar Park. Un personnage principal qui est l’auteur, notamment, de Moins que zéro, son premier roman, mais aussi et surtout de celui qui a grandement participé à bâtir sa réputation et son succès, le terrible American Psycho1. Bret Easton Ellis débute d’ailleurs son roman en reprenant les premières phrases de tous ses romans pour bien encrer son personnage dans la réalité....

White

L’idée – peut-être la seule de ce livre – est l’avènement de la pensée unique propagée, multipliée de façon exponentielle par les réseaux sociaux. Ce qui est le plus troublant c’est que ce n’est a priori pas téléguidé par un big brother central comme la génération de Bret Easton Ellis le pensait, mais par les gens eux-mêmes – peut-être est-ce l’application d’un schéma qui a été décidé par une intelligence centrale....

Moins que zéro

Si j’en crois la date inscrite au crayon sur la dernière page du livre, ma précédente lecture de ce roman date de 2005 – je ne pense d’ailleurs ne pas l’avoir apprécié à sa juste valeur à l’époque. C’était déjà quasiment une vingtaine d’années après sa sortie, Bret Easton Ellis n’avait alors que 21 ans. J’ai décidé de le relire pour plusieurs raisons. La première est liée à la couverture médiatique dont a bénéficié l’auteur à l’occasion de la parution de son dernier livre, White, cette année....

Glamorama

Un livre peut-il être périmé ? En lisant Glamorama, il semblerait que la réponse est oui. Je ne sais pas s’il pourrait être lu par une personne ne se trouvant pas dans la bonne tranche d’âge. C’est-à-dire quelqu’un qui avait entre 20 et 30 ans dans les années 90. Comment alors ne pas être submergé par la liste pléthorique – jusqu’à l’indigestion – de célébrités (people) citées. Bret Easton Ellis a atteint le seuil ultime du name dropping, il a établi un record....